Pourquoi ?
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Triste constat au décours des pages des publications : la facilité pousse à puiser dans les archives de l’assistance publique, convoquant l’esthétique d’il y a un siècle pour illustrer notre monde moderne et sollicite les peintures fatiguées de notre Louvre de la psychopathologie : Munch pour l’angoisse, Van Gogh pour la schizophrénie, Botero pour la boulimie etc... Il apparaît donc qu’un renouveau esthétique de l’iconographie psychiatrique (les autres spécialités médicales ne sont pas toutes enviables) soit nécessaire. Parce que l’image reste fondamentalement liée aux représentations sociales, qu’il s’agisse de la maladie mentale comme de la psychiatrie, mais aussi parce que l’art contemporain, par sa diversité et son audace offre un terrain encore vierge à ceux qui veulent dire quelque chose de nos pratiques.
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Voilà le point de départ de ce projet dont les grandes lignes résumées pourraient être : - Penser une esthétique moderne pour l’iconographie psychiatrique. - Représenter les visages actuels de la maladie mentale et de ses thérapeutiques. - Elaborer une critique pertinente des formes actuelles de «l’imagerie médicale ». - Repérer les perméabilités entre la création contemporaine et nos propres réflexions
Les Iconobastes. Décembre 2003 |
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